Avant tout il faut savoir qu’un bilan sanguin est toujours nécessaire juste avant une liposuccion. Il comprend la numération-formule sanguine (NFS), le groupe sanguin, le nombres de globules rouges et blancs, et le plus souvent le test HIV.
De même, un électrocardiogramme est systématiquement demandé. Un entretien avec l’anesthésiste est également indispensable.
La lipoaspiration ou aspiration de la graisse peut être pratiquée chez les hommes, les femmes et même les jeunes filles, partout où est la graisse: culotte de cheval, face interne des genoux, les bras, les cuisses, les hanches, les fesses, l’abdomen, la nuque et le menton. La lipoaspiration consiste à aspirer la graisse sous la peau. Elle s’effectue sous anesthésie locale ou générale selon l’importance de l’intervention et toujours en milieu chirurgical. Dans la plupart des cas, l’intervention se déroule dans la journée et ne nécessite donc pas d’hospitalisation. Sur la zone à traiter, marquée préalablement au feutre et infiltrée d’un liquide spécial qui permet de décoller la peau des cellules graisseuses, le praticien fait des petits trous de quelques millimètres par lesquels passera la canule. Par ces orifices, cette canule est enfoncée dans l’épaisseur graisseuse. Des mouvements d’aller-retour permettent de décoller les adipocytes et de les recueillir en les aspirant. Les minuscules cicatrices sont ensuite suturées à l’aide d’un fil résorbable et recouvertes provisoirement d’un petit pansement.
Sur toute la zone opérée, liposuccion, un grand pansement très compressif est ensuite mis en place pour diminuer ecchymoses et œdèmes et permettre à la peau de reprendre sa place dans les meilleures conditions possibles. Il restera en place pendant cinq à huit jours. C’est le minimum nécessaire à une cicatrisation débutante. Il sera ensuite enlevé au profit d’un panty de contention, sorte de gaine très serrée qui doit être portée à temps complet, jour et nuit, pendant au moins une semaine. Ni bain, ni douche. C’est pénible mais indispensable. On se lave par morceaux. Mieux la zone opérée est contenue, moins elle est douloureuse. On garde ensuite le panty à mi-temps pendant les deux ou trois semaines qui suivent. Le premier bain est un enchantement. Sauf pour l’œil en raison des hématomes inévitables. La reprise de l’activité peut en général se faire quelques jours après l’intervention.
Généralement, les douleurs après une liposuccion se limitent à un endolorissement de la zone opérée. Elles ne doivent pas gêner la vie courante. Il est exceptionnel qu’elles se prolongent au-delà d’une semaine. Si c’est le cas, il faut aller voir son chirurgien pour qu’il vérifie les pansements et l’état général, à la recherche d’une éventuelle complication. Les résultats C’est en centimètres qu’il faut mesurer les résultats, non pas en kilos. On peut gagner une à trois tailles de pantalon ou de jupe. Plus la peau est élastique, meilleur est le résultat. Il est donc préférable de maigrir après l’intervention. Désormais, l’amélioration des techniques permet de résoudre les problèmes de peau les plus délicats. Les résultats sont durables car les cellules graisseuses sont définitivement enlevées.
Une cellulite limitée et localisée.
Une peau encore élastique, sans vergetures.
Un poids normal et stable.
L’absence de troubles circulatoires ou hormonaux majeurs.
Une bonne appréciation préopératoire.
Un bon état psychologique.
Plus la région opérée est basse, plus les résultats sont longs à se stabiliser. Il faut trois mois à des hanches pour prendre leur forme définitive, quatre mois à une culotte de cheval, trois à quatre mois pour des genoux et jusque a six mois pour des chevilles. Après l’intervention, l’œdème augmente régulièrement, pour atteindre son maximum le septième jour. Nous devons prévenir nos patientes de ce phénomène, sinon elles risquent d’être affolées. Pire, selon les lois de la pesanteur, l’œdème peut se déplacer vers le bas et les chevilles enfler. L’œdème peut aussi durer plus longtemps que prévu. Chaque cas est particulier. Ce n’est qu’au bout de trois mois que le résultat sera appréciable et considéré comme stabilisé. Les massages ne changeront pas le résultat définitif mais, comme la contention par le panty, ils diminuent l’œdème et accélèrent le processus. Ils doivent être très légers au début, plus près des effleurements, de manière a remettre en route la circulation sanguine dans les zones opérées, à assouplir les muscles ankylosés et la peau. Le massage ne doit jamais atteindre le stade du pétrissage, qui pourrait provoquer des hématomes et des réactions inflammatoires, voire une recrudescence de l’œdème, ce qui a toujours un fâcheux effet sur le moral. L’aspect définitif des résultats dépend de l’attitude alimentaire. Si l’on reprend du poids, on aura à nouveau de la cellulite. Mais beaucoup moins qu’avant. En tout état de cause, la silhouette ne sera plus jamais la même.
La peau d’orange – tôle ondulée qui recouvre la cellulite. On peut distinguer deux principaux types de peau d’orange. L’un lié essentiellement au stockage des graisses, l’autre plus particulièrement lié à la rétention d’eau. La liposuccion ne peut pas tout faire. En particulier, elle n’a aucun effet sur la peau d’orange, les fripures et les vergetures. Voire:Lipoaspiration superficielle Les prix? Ils varient en fonction du volume et du nombre de localisations entre 1500€ et 3800€ Il faut consulter pour connaître le coût exact d’une telle intervention.
Une couche de graisse a la particularité, chez les femmes, d’être divisée en travées verticales, un peu comme les cordes d’un parachute ouvert, alors que chez les hommes elle ne l’est pas. Quand cette couche de graisse s’épaissit un peu trop, c’est sous l’influence d’une alimentation trop riche, trop grasse, trop sucrée, souvent associée à une influence hormonale. Les cellules graisseuses se nomment médicalement adipocytes. Sous l’influence de facteurs alimentaires et hormonaux, l’adipocyte a la faculté étonnante de devenir élastique et de pouvoir se dilater et grossir jusqu’à atteindre soixante fois sa taille normale. De plus, ces cellules peuvent se diviser et se multiplier. Quand cela se produit, les fameuses travées verticales qui séparent les chambres graisseuses sont trop tendues et, sous la force de la pression, la peau ondule. C’est ce qui provoque le phénomène cellulitique, c’est-à-dire la peau d’orange. Plus la pression est importante, plus le bosselage est accusé. Et c’est cette graisse superficielle, celle que l’on voit, que les femmes nomment cellulite. Mais c’est de la graisse. Rien que de la graisse qui a subi des transformations. Aux yeux des médecins, le terme cellulite est un faux terme. Un terme inapproprié. Le suffixe -ite désigne médicalement une inflammation. Or, la cellulite n’est pas une maladie. Il s’agit simplement de graisses qui, scientifiquement, s’appellent lipodystrophies et qui sont souvent le siège d’une surcharge veineuse et lymphatique. La relation de cause à effets entre surpoids et cellulite est indiscutable. Si on mange mal, on grossit et, si on grossit, on a souvent de la cellulite.
Elles ne peuvent pas tout, mais c’est une aide qu’il ne faut pas négliger. Il y a longtemps que l’action lipolytique de la caféine a été reconnue. Elle fait partie de la composition de la plupart des produits amincissants. On en trouve dans les graines de café, mais aussi dans les feuilles de thé et les noix de cola. Elle réduit la rétention d’eau. La caféine agit aussi sur les récepteurs, contrariant l’un, stimulant l’autre. Ces dernières années, de nombreux produits à base de caféine ont fait leur apparition. On peut en attendre une amélioration visible de la peau d’orange, une peau plus lisse, plus saine, dés-infiltrée et, parfois, une discrète diminution de la couche graisseuse. En dehors de ces effets, utiliser quotidiennement un produit amincissant est l’occasion de regarder son corps et de le prendre en charge. Cela peut déclencher une prise de conscience et le vrai désir de ” faire quelque chose” pour soi : un régime, un traitement, du sport, une intervention. Un traitement puissant grâce à l’utilisation en synergie des huiles et des crèmes amincissantes.
On peut pratiquer ce type d’intervention même pour les très jeunes filles à partir de 16 ans. Dois-je me mettre au régime avant de faire une liposuccion ? La candidate idéale à la liposuccion serait une femme mince avec quelques bosses cellulitiques inesthétiques. Mais le cas est rare. Plus qu’à l’âge, les chirurgiens accordent une grande importance à la qualité de la peau. C’est ce qui conditionne les résultats. L’attitude qui consistait à imposer un régime à une patiente avant de l’opérer a beaucoup évolué. Les chirurgiens sont désormais moins directifs (sauf cas particuliers) et laissent aux femmes le libre choix. Il n’empêche que la personne qui veut se “conditionner” avant une intervention peut faire un régime raisonnable deux à trois mois avant. Ce délai correspond à une perte de poids facile à stabiliser et la liposuccion peut faire le reste. C’est d’autan plus vrai que l’intervention crée un déblocage psychologique qui n’incite pas aux excès. Pour nombre de femmes, c’est même l’occasion de se reprendre en mains, de changer leur manière de manger et de refaire du sport. En revanche, les personnes vraiment obèses sont à la limite d’une indication opératoire. Pour le chirurgien, il s’agit d’un terrain à risque. Des tentatives sont en cours pour explorer ces réductions majeures, qui pourraient toutefois diminuer par la suite les risques de maladies cardio-vasculaires.
Elles sont devenues rares. Toutefois, la simplicité apparente de la liposuccion (alors qu’elle est très difficile et demande une grande expérience) fait qu’elle est pratiquée parfois en milieu extra-chirurgical. Que peut-il arriver? Principalement des hématomes. Cette poche de sang coagulé est consécutive à la rupture d’un vaisseau sanguin. Il se produit environ une fois sur cent. Il suffit d’inciser, d’aspirer, et parfois de drainer. Des infections locales peuvent aussi se manifester. Une incision qui suinte est aussitôt traitée par des antiseptiques locaux, parfois des antibiotiques, et un petit abcès local par une simple incision. Les complications graves sont rarissimes, sauf en cas de maladresse opératoire. Reste que certains patients sont plus à risques que d’autres. Les obèses en particulier. Bien plus fréquentes sont les imperfections: petites bosses ou au contraire dépressions, le résultat étant de toute façon un aspect de tôle ondulée. Mais on peut les corriger. Soit en aspirant les bosses résiduelles avec une canule très fine, soit, au contraire, en comblant les creux avec une greffe de graisse.
Toutes les personnes présentant une accumulation de graisse localisée (cuisse, ventre, genoux, ventre, etc.…). En effet, la liposuccion permet de redessiner la silhouette. Dans le cas de surcharge pondérale, c’est un excellent départ pour maigrir.
Oui, car la graisse enlevée n’est pas remplacée. Toutefois, il faut veiller à stabiliser son poids. Une bonne alimentation et la pratique d’un sport sont fortement conseillées.
Il est sur que l’état de la peau est un facteur important : plus la peau est de bonne qualité, plus les résultats seront meilleurs.
Il est alors possible de procéder à une plastie abdominale.
Graisse et « peau d’orange » sont associées, mais la liposuccion concerne la graisse en excès. Cependant l’aspect « peau d’orange » est amélioré.
Oui, le port du panty est nécessaire pendant 1 mois pour permettre une meilleure rétractation de la peau et minimiser les gonflements et les ecchymoses.
Non, les incisions disparaissent au bout de quelques mois à condition de protéger celles-ci à l’aide d’un écran total, quand elles sont exposées au soleil.
Des la puberté, cette opération peut être pratiquée.
Une activité normale peut-être reprise très rapidement. Cependant, mieux vaut se reposer 2 ou 3 jours.
Une activité sportive douce peut être reprise après 1 mois. Le retour à l’activité physique doit être progressif.
Le corps est légèrement endolori, ce qui est dû à des ecchymoses et à l’œdème. Cette gêne disparaît environ au bout de 15 jours.
Dés la cicatrisation des incisions, c’est-à-dire au bout de 4 ou 5 jours.
Il s’agit de cas ou, lorsque d’un commun accord avec le patient, le chirurgien décide d’opérer malgré une peau de mauvaise qualité.
Non, car les adipocytes ne se reproduisent pas. Cependant, une bonne hygiène alimentaire et la pratique d’un sport se révèlent indispensables.
Le chirurgien peut, en cas de besoin, s’il estime que cela est nécessaire, améliorer le résultat, sous anesthésie locale. Il faut alors attendre au moins trois mois après l’opération.
Il suffit de désinfecter les incisions. En effet, généralement, les fils employés sont résorbables.
Rappelons que toute intervention comporte un risque. Toutefois, la liposuccion en elle-même, ne comporte pas de risque particulier car elle ne concerne que la graisse située sous la peau.