Le véganisme est à l’espèce animale, ce que l’Habeas corpus et la Charte des droits de l’Homme sont aux humains. C’est une doctrine dans laquelle les croyants sont convaincus que l’espèce animale a autant de droit que l’espèce humaine. Qu’il est prétentieux pour l’homme de se déclarer « maître et possesseur de la nature » (si Descartes pouvait ouvrir ses yeux et voir le monde !).

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Les principes du véganisme

Pour marquer leur fidélité à leurs idées, pour témoigner de leur croyance, les végétaliens, c’est ainsi qu’on les appelle, (pour ce qui est de leur régime alimentaire) ne mangent rien, sinon rien du tout qui soit de près ou de loin rattaché à l’espèce animale : ni viande ni poisson. Pas même les œufs, du lait, du miel…  Que nenni !

Radicalement opposés à l’industrie du vêtement en fourrure, en cuir, en laine, en soie… ils se privent de s’en vêtir. Ils vont jusqu’à renoncer aux médicaments testés sur des animaux… (C’est cruel de tuer un animal, de s’en servir comme cobaye !) Le véganisme est l’animalisme de notre siècle, comme l’Humanisme occupait celui des Lumières. Et le végan(e) le défenseur de cette espèce.

Le régime végétalien

L’alimentation végétalienne est faite uniquement des végétaux et des minéraux (champignons, bactéries, calcium, sel). Et même les végétaux végétaliens, il faut faire attention que du fertilisant animal n’ait pas été utilisé pour les faire pousser (espérons que les oiseaux ne volent pas au-dessus de leur champ au moins !)

Ils ne consomment donc que des fruits, des légumineuses, des légumes, les céréales, les graines, etc. Ils privilégient les huiles végétales. C’est donc un régime bénéfique, pour s’éloigner des produits riches en acide gras, responsables des graisses abdominales qui obligent certains à la chirurgie abdominale.

Le véganisme d’une époque à l’autre

La première société végane (Vegan Society) a été fondée en 1944, par Donald Watson et Elsie Shrigley. L’ambition étant de montrer la différence entre eux et le végétarisme classique.  Chaque 1er novembre, depuis cette année, se célèbre la journée internationale du véganisme.

De nos jours, les raisons poussant les uns et les autres à un tel régime sont aussi diverses que les espèces qu’ils veulent protéger. Pour certains, ce sont des raisons environnementales (protéger l’écosystème par la protection des animaux) ; pour d’autres, ce sont des raisons hygiénique (les conditions dans lesquelles les animaux sont traités dans les abattoirs ou manger de manière saine) ; d’autres l’ont reçu en héritage des leurs parents, etc.

Peut-être faudrait-il se mettre à ce régime, surtout que le confondateur de la Vegan society est décédé à 95 ans, en 2005, après 81 ans comme végétarien et 60 ans de végétalisme.

 

 

 

 


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